erwanenvadrouille

Hola, je ne veux pas qu'on dise que je passe l'intégralité de mes vacances sur internet mais aujourd'hui il faut que je passe un peu le temps. Petit probléme muy sympatico ayer, j'avais juste terminé d'écrire l'article précédent (oui, j'écris des articles : Severe seafood poisoning in French Polynesia: A retrospective analysis of 129 medical files.C Gatti, E Oehler, A M Legrand on Toxicon dec 2007) quand il y eut une panne d'électricité. Non pas dans le cyber mais carrémment au village qui s'est retrouvé dans le noir complet, seulement illuminé de la pleine lune ! Quelle plaisir de perdre ces quelques lignes rapidement écrites et de rentrer dans le noir á Dreuze (je rappellerai que Dreuze est une ville située trés loin, surtout de lá oú l'on est).


Alors aujourd'hui, pour m'occuper avant de partir en Bolivie, j'ai décidé d'aller au Brésil et au Paraguay qui n'étaient pas non plus prévus dans mon parcours. Mais comme je l'ai dis hier, et comme je le dirai plus élégamment aujourd'hui, Puerto Iguazu forme une enclave entre le Brésil et le paraguay. Entonces, á peine une heure (douane incluse) sépare Puerto  (Argentine) et Foz da Iguazu (Brésil) et 20 minutes séparent Foz da Iguazu de Ciudad del Este (Paraguay). Mais bon, il faut vraiment avoir du temps á perdre pour faire cela parce que Foz da Iguazu n'a aucun intérët á part les chutes cöté brésilien et Ciudad del Este n'a d'autre intérët que part son marché de bazard oú tout se vend : de l'appareil photo numérique au truc qui épile le nez et les oreilles, du couteau á la perceuse, du livre de fesse á la belle-mére. En tout cas, une ville misérable plutöt réservée aux aventureux car pas trés süre (les flics se proménent avec leur fusil á pompe et les gilets pare-balles, on se sent vraiment épiés en permanence, des bandes de gamins vous suivent en guettant une occasion propice, ...). Bref, content de revenir avec 3 photos sans intérët et surtout mon appareil photo dans mon sac et, pour dire, j'ai mëme pas osé sortir Cochonou de mon sac !!!
Donc pas grand chose d'autre á dire sauf qu'il fait encore plus chaud aujourd'hui, il faisait plus de 38 cet aprém et pas d'ombre sous laquelle s'abriter ! Vivement le printemps breton !!! Nan je déconne !!! 23 mars 2008

Bon, OK, je n'avais pas prévu d'aller en Uruguay mais bon... C'était la porte à côté alors je me suis dis qu'un petit détour ne ferait pas de mal alors voilà! En plus, l'atmosphère des grandes villes n'est pas ce que je préfère donc à moi l'Uruguay ! En fait, il suffit de prendre le bateau au port de Buenos Aires et, en une heure, nous voilà à Colonia avec en plus champagne à bord (mais ça c'est parce que je voyage en première classe, parce que je le vaux bien !). Pas de gros changement en Uruguay puisqu'on y parle l'español, presque le même qu'en Argentine avec beaucoup de "CH" et de "J", ceux qui ont valu leur surnom au Che. Par contre, une petite ville calme et sympa, toute mimi avec ses petites maisons de style colonial (qui comme son nom l'indique en était une).

Beaucoup moins de stress qu'à BA car il faut dire que je suis stressé, très. La bouffe vaut celle de l'Argentine ; la spécialité locale ? Estomac sensibles s'abstenir : entrecôte grillée recouverte d'une tranche de bacon lui même recouvert d'une tranche de jambon, lui même recouvert de fromage fondu, surmonté d'une couche de légumes avec quelques miettes de thon avec comme accompagnement des frites et un oeuf. Une bonne bière s'impose pour faire descendre tout ça, et on n'en trouve pas à moins de 500cc ! Bon, la sieste est nécessaire après ça !!!

Par la suite, la meilleure occasion de visiter le coin en si peu de temps est le scootère traf' 4 temps avec pot alu de 15. De jolies plages entourent la ville et donnent sur le Rio de la Plata qui est l'estuaire le plus large du monde avec ses 125 km de large. Les plages sont donc cernées d'eaux douces et marrons puis le Rio de la Plata est chargé de terre donc baignade seulement pour les plus courageux. En tout cas une belle petite escale de 2 jours avant de rentrer sur BA d'où je tape ces quelques lignes sur un ordi qui ne veut pas charger mes photos : put... d'enc..... de sa ra.. d'ordi de mer.. ! Je vais maintenant partir prendre mon car pour 16 heures de folie et d'escarres fessiers. Direction Iguazu, au nord-est de l'Argentine, à la frontière avec le Paraguay et le Brésil.

Besitos

18 au 20 mars 2008

Bon, me voilà de retour à la civilisation après quelques jours un peu mouvementés... Comme annoncé précédemment, je suis parti en "low cost" (seulement 1000 euros) au Cap Horn, au bout du monde. Les autres passagers n'étaient pas 6 brésilennes en chasse mais 5 russes un peu bouffis, une allemande quinquagénaire et un français retraité chiantissime au possible. Il faut savoir que la croisière coutait en réalité 3000 euros, une belle somme, même pour des russes ! Mais quel spectacle mes amis !!! 
Départ d'Ushuaia avec les formalités administratives de sortie du territoire car, comme tout le monde le sait, le Cap Horn est chilien. Après quelques heures de navigation, on aborde Puerto Williams qui est la ville la plus australe du globe (et pas Ushuaia comme les ushuaiaiens aiment le dire). Puerto Williams compte quand même plus de 2000 habitants essentiellement de la armada de chile, alors on ne croise quasiment que des képis à tous les coins de rues (et il n'y en a pas beaucoup de coins). C'est une petite bourgade charmante avec des baraques en bois de couleur vive. Pas beaucoup d'animation cela va sans dire. Bon, on embarque à ce moment les 5 russes et c'est partit pour le Cap.
La navigation sur le canal de Beagle assez facile car on est à l'abri des vents, pas de problème météorologique. La mer est calme, le ciel est plus ou moins dégagé et les Russes picolent. On mouille par deux fois dans de jolies petites criques bien abritées et personne n'a posé sa galette (pour le moment) même les Russes qui torchent encore. Les choses se compliquent avant d'arriver au Cap car une tempête se prépare et le vent a déjà bien soufflé cette nuit.
Le 12 mars, on croise donc le Cap Horn que l'on double en pleine mer sous des vents de 60 noeuds et une houle du diable. Le bateau tangue, roule et gite, il prend une inclinaison de plus de 30 degrés rien qu'avec le vent (heureusement qu'il n'y a pas de boeufs à décorner ici). Quelques visages commencent à grimacer et à verdir, quelques gouttes de sueurs froides commencent à apparaître, des bruits bizarres remontent des cabines... C'est alors que j'ai la mauvaise idée de descendre dans le carré. J'ai l'impression de me prendre en une fraction de seconde la plus grosse cuite de ma vie ! Je pense que j'ai du présenter les mêmes signes que précédemment décrits et le chemin jusqu'aux chiottes a été vraiment très long.

Les symptômes se sont bien évidemment accentués dans cet espace plus que réduit et c'est alors que j'ai donné naissance à un joli renard !!! Une petite sieste ensuite dans la cabine et tout allait mieux ! En tout cas, une belle expérience que cette navigation et on a bien fêté ça, surtout les Russes. Le soir on dormait à l'abri d'une petite crique avec une belle plage de sable fin où les Russes se sont jetés à l'eau après s'être réchauffés à la Vodka. Le retour sur 2 jours a encore été assez mouvementé mais rien à voir avec précédemment. Les Russes ont encore picolé jusqu'à Puerto Wiliams. Le dernier soir, on a fêté tous ensemble cette expédition et les Russes sont allés faire les courses car il ne restait plus rien à bord.

Revenant avec 9 bouteilles de blanc et 5 bouteilles de Pisco et Vodka, on a commencé l'apéro à 17h avant de terminer au bar du village où nos amis soviétiques ont rincé tout le monde. Bonne gueule de bois le lendemain, même les Russes qui ont pour coutume de se soigner par une bière au petit dej puis de la vodka. Au total, et pour 5 jours, plus de 60 bouteilles (moitié de vin et moitié alcool fort) en sachant que l'allemande, le retraité, le matelot et le capitaine ne buvaient pas (calculer l'âge de celui-ci en sachant qu'il ne buvait que de la bière). Et bien évidemment les jus de fruits pour accompagner tout ceci étaient absents puisque nos amis de l'ex union sovétique boivent tout pur... Heureusement que le voyage ne durait pas plus longtemps sinon le scorbut nous aurait gagné : que de la viande à bouffer car ces résidents de l'ex URSS dédaignent les fruits et légumes.
Je suis donc revenu hier soir et ai eu la permission de rester une nuit de plus sur le bateau et ainsi éviter de me chercher un hôtel pour la nuit. Je pars en fin de journée à Buenos Aires.  

08 au 15 mars 2008

Ça y est, j'ai quitté le Chili et me voici en Argentine où les claviers fonctionnent à merveille ! Mais que le voyage a été long ! En prévision de celui-ci et pour pouvoir dormir un peu pendant le transport eh ben je me suis pété la tête au rouge chilien et au gin en compagnie de quelques amerloques et de chiliennes qui revenaient du Torres del Paine alors on a pu comparer nos expériences. J'ai bien entendu parfait mon español avec les chiliennes et il va sans dire que plus la soirée passait et mieux je comprenais et mieux je m'exprimais dans la langue de Cervantes. Il est même possible que j'aurai pu chanter la Marseillaise en Breton mais je ne suis pas allé jusque là. La nuit fut donc courte puisque couché à 4h et réveillé à 5h (j'aurai mieux fais de ne pas dormir me direz vous mais Morphée me réclamait tellement fort...). Départ en bus de Puerto Natales direction Punta Arenas (là où on fait les slips je l'ai déjà dis) et au milieu de nulle part, ceux qui vont à Ushuaia descendent et changent de bus pour un modèle un peu plus pourri. Bon qu'à celà ne tienne mais s'ils me réveillent comme ça toutes les 5 minutes je vais être ronchon ! En plus l'allemande d'à côté, qui est vilaine mais ça n'a rien à voir, parle super fort avec sa copine et elles commencent à m'agacer ! Bref, je me réveille plusieurs fois, la bave au coin des lèvres ou un peu plus bas sur le menton ou dans le cou, il est même possible que j'ai ronflé mais bon... Le parcours est semé d'embûches : la douane chilienne puis la douane argentine, un ferry à prendre en bus pour passer sur la Terre de Feu, les chauffeurs qui n'ont pas fait le plein et le bus qui tombe en panne d'essence au milieu de nulle part, le dernier Rambo en español qui passe sur la télé du bus...
Tout ça pour arriver à près de 21h soit plus de 14h de voyage mais nous y voilà ! Ushuaia ! Il fait encore jour mais je ne sais pas si ce sera ce soir que je verrai Nicolas Hulot à qui on m'a demandé de mettre un coup de tête (oh ! Le pôv !) et de lui dire de changer sa coupe de cheveux (là ok !). La ville a vraiment l'air sympa mais ça, c'est une autre histoire...04 mars 2008

Hola amigos,

Me voici arrivé sans encombres á Puerto Natales á environ 157,540m de Punta Arenas et je constate  qu'ici aussi les claviers sont pourris et les proprios du cyber ne savent mëme pas comment changer la config'... quels nazes ! Bon, pour une fois je ne vais plus raler puisqu'enfin, la ville ou plutöt le village est vraiment sympa, á taille humaine et surtout encadré de montagnes enneigées alors qu'on est déjá á la fin de l'été... Il fait relativement chaud quand il y a du soleil et on peut mëme dire que ca tape dur vu que le fameux trou de la couche d'ozone est précisément ici alors que la région est loin d'ëtre la plus prolifique en gaz à effet de serre (dommage que ce ne soit pas au dessus de chez les amerloques...). J'ai préparé mon sac pour demain : trois jours de rando dans le parc de Torres del Paine (patrimoine mondial de l'UNESCO) au pied des montagnes et des glaciers. Et comme bien sur j'ai tout le matériel nécessaire, j'ai loué une tente, on m'a filé un tapis de sol mais je suis propriétaire d'un sac de couchage bien á moi qui me tiendra chaud durant ces quelques jours. Voici surtout ma liste de course qui va faire de cette aventure une opération de survie : pour donc 3 jours de rando assez intensive (me connaissant) j'emporte avec moi 8 petits pains, 2 salades de légumes, une boite de lait comcentré, 2 petits paquets de gateaux, un paquet de cacahouétes et un de figues séchées, une tablette de chocolat, une boite de fromage genre boursin, quelques tranches de jambon et bien entendu quelques barquettes de beurre salé. Pour la flotte, á part une bouteille je compte sur des pastilles eaupur... J'ai bien rigolé en faisant mes courses mais je pense que je rirai moins sur le parcours ! Donc, pas de message d'ici lundi (retour prévu á 22h) et départ pour Ushuaia le lendemain 07h30 pour arriver vers 20h. Donc vous aurez probablement quelques news mardi ou mercredi, normalement ! Prions donc ensemble St Christophe (patron des voyageurs), St Hubert (patron des chasseurs et pas du beurre allégé...), St Georges de Lydda (patron des scouts), St Romuald (patron des personnes atteintes de troubles psychiques), St Patrick Juvet (patron des tantes) et St Caradec Trégomel.
Hasta luego amigos y amigas !
29 Février 2008