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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 00:06

Hola Hola, quelle fainéasse !!! Une semaine à Cusco sans rien foutre c'est bonnard !!! Et on oublie le Machu Picchu qui est juste pour les touristes. En fait depuis qu'il a été classé dans les 7 nouvelles Merveilles du Monde, les prix ont plus qu'augmenté et pour le visiter il faut maintenant payer plus de 170 dollars alors comme je pense qu'il n'a pas beaucoup changé depuis septembre dernier eh ben je l'ai squizzé. Point barre. Julien me fait signe que les 6 autres Merveilles sont la Grande Muraille, le Taj Mahal, Pétra, le Colysée, Chichen Itzá et le Jésus de Rio.

Qu'ai-je donc fais ici ? Ben pas grand chose à part parfaire mon español à l'happy hour du Mythology qui fait happy hour de 10h (du mat') à 11h (du soir). Discussions philosophiques autour d'une hépatite binouze ou devant un film en langue ibère. Ibèra ben kekchose Juan ?

J'en profite également au resto où je suis autant connu qu'au Mythology et où Ronald, le boss, me fait des descuenta sur la bouffe, me paye quelques pisco sour et me fait visiter le Cusco by night.  En plus, c'est bon, les cuisiniers me font de bons petits plats bien de chez eux comme le cuy qui est le plat typique de Cusco. Alors tout d'abord le nom de ce plat, ou de cet animal, ne se prononce pas comme le "cuicui" de l'oiseau mais comme le "ouille" de couille. Mon jeu favori est donc de demander aux gens s'ils aiment manger des cuy mais c'est sur, ça ne  fait rire que moi mais on s'amuse comme on peut quand on est seul... Je sens un brin d'autisme germer en moi... Vivement le retour au travail ! Et j'allais oublier, le cuy est le mignon petit cochon d'inde que les enfants ont chez eux et qui nous regardent avec leurs petits yeux en disant "ne me mange pas" mais bon, je ne parle pas le cochon d'inde péruvien moi !








Et pis hier je suis allé au Stade. Il y avait la coupe de l'UEFA locale entre les 2 plus grands clubs du groupe 4 à savoir Cienciano de Cusco et les Flamengos du Brésil. Le match commençant à 19h50 il a fallu être au stade dès 17h vu qu'il y a plus de monde au foot qu'à la messe. Plus de 45 000 personnes au RDV et on vient en famille : grand papa et grand mama, les enfants et les petits enfants dès le biberon (et encore, pas besoin de bib...).  

L'attente dans le stade est rendue moins longue par tous les vendeurs de pacotille comme les marchands du temple de Jésus. On y trouve des vendeurs de casquettes et de plein de conneries à l'effigie de Cienciano, des vendeurs de  pop corn, de glace, des marchands d'eau et de jus de fruits en pochon (un vrai pochon avec une paille qui dépasse et le tour est joué. Ils sont forts ces péruviens), des vendeurs de brochettes de coeur, des loueurs de téléphone portable... 

















L'ambiance monte progressivement au fur et à mesure que l'heure approche et bien entendu les 20 supporters Brésiliens se sont faits correctement sifflés. Quelques 45 minutes et ola plus tard, les 2 équipes sont à égalité. C'est l´heure pour la moitié du stade d'aller pisser et comme il n'y a pas assez de pissotières pour tout le monde, les gens pissent sur les murs des chiottes (3cm de pisse pour accéder aux guogs), ou dans les escaliers du stade. Ben oui, faudrait pas perdre les premières minutes de la seconde mi-temps à attendre son tour aux chiottes !!! Cienciano prend cher par la suite en encaissant 2 buts coup sur coup, les gens sifflent et commencent à se barrer en nombre. Un ultime troisième but en fin de match met le feu aux poudres et les joueurs cusceños sortent sous les sifflets et les boucliers des CRS en évitant de se prendre les bouteilles d'Inca Cola ou les pochons de flotte dans leur gueule. Un bien beau match et surtout un excellent moyen d'apprendre quelques mots supplémentaires, du genre de ceux que l'on n'apprend pas dans les livres et qu'on ne trouve pas dans les dicos. Certains parlent d'eux mêmes, d'autres moins mais sont du meme acabit. Je vous laisse donc partager mon expérience : mierda, cabron, puta madre, hijo de puta, la concha de su madre, cadajo, bruto, perro...
Les vacances au Pérou se terminent demain matin et je prends l'avion pour le Vénézuela pour encore une bonne semaine.

03 au 10 avril 2008
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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 00:20

Bon ben mon coutelas m'a indiqué le nord alors me voilà de retour au Pérou et plus précisément à Cusco, la Capitale Inca. Dommage pour le Sud Chili mais je pense que ce sera pour une prochaine fois, qui pourrait ne pas tarder à venir me connaissant...
Bref, départ à 9h de Copacabana et après 3 heure et deux passages à la douane, nous voici arrivés à Puno de l'autre côté du Titicaca (quand je dis nous c'est moi, Julien et Cochonou vous l'aurez compris). Plus que 7h de bus entre Puno et Cusco et nous y voilà enfin ! Quel plaisir d'arriver dans une ville que l'on connait sans avoir besoin de chercher son chemin et tout et tout ! Mais après ces quelques 10 heures de bus bien pourraves ben je me retrouve avec le dos en compote alors que faire à Cusco quamd on a le dos en compote ? Ben on va voir les jolies dames qui crient "masaje" et on s'offre un inca masaje où l'on utilise les mêmes attributs que dans la boxe thaïlandaise (j'ai bien dis la boxe !). Je crois quand même que la nana a confondu une séance de massage "appuyé" et une séance d'entraînement de Kung-Fu alors je suis ressorti de là dans le même état voire pire... Le lendemain après une bonne journée de marche sous le soleil, je me suis fais plaisir en m'offrant un happy hour (2 bières de 650cc pour moins de 3 euros) puis je suis allé dans un autre salon de massage mais ce faisant j'ai fais 2 erreurs... Devinez lesquelles... TIC TAC TIC TAC TIC TAC... Alors la première ce sont les presques un litre et demi de bière dans la vessie et le massage appuyé sur les lombaires qui provoque une surtension plutôt désagréable sur une vessie pleine... La deuxième erreur est d'avoir mis mes chaussures et mes chaussettes (cf une journée entière de marche) sous la table de massage qui est percée d'un trou où on met sa tête eh ben mes souliers étaient juste à cet endroit !!! Bref, une heure de massage que j'ai vraiment trouvée très longue !!!

Heureusement que j'ai une "jolie" chambre rue Q'aphchik'ijllu pour me reposer dans un "bel" hôtel et que celui-ci est "bien" chauffé parce qu'il fait quand même froid ici la nuit. La vie est plus chère aussi au Pérou et c'est un vrai scandale : la chambre coûte plus de 5 euros c'est quand même se foutre de la gueule du monde non?
Quoi d'autre sur le Pérou sinon ? La quasi totalité des gens sont inscrits au Club des Catholiques alors il y a plein d'églises et de cathédrales partout. Ces monuments, à Cusco, ont été battis sur les fondations des temples incas alors du coup ça fait de beaux mélanges puisque toutes ces fondations sont apparentes. Il y a plein de défilés dans les rues : aujourd'hui il y avait une cérémonie officielle avec les militaires qui lèvent les jambes jusqu'au ciel avec leur fusil sur l'épaule et qui chantent la Marseillaise locale mais en espagnol. Il y avait après un défilé avec les confédérations de travailleurs dont ceux de la section viande du marché local...


























Et pour finir, le drapeau de droite est celui des Incas et celui de la ville de Cusco, n'allez pas croire qu'il s'agit d'un défilé gay à San Francisco. À bon entendeur...

03 au 10 avril 2008

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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 02:09

La visite de la région d'Arequipa se complète par le Canyon de Colca, qui, n'en déplaise aux gens des US et leur fameux grand canyon, est le plus grand et plus long du monde. Mais le plaisir de voir ce chef d'oeuvre de la nature se mérite : il faut plus de 4 heures de bus pour aller d'Arequipa à la ville de Chivay. De la route de montagne tout en lacet, de quoi faire gerber tout système vestibulaire sensible. Le pire est peut être l'altitude puisqu'on passera par un col à 4350 mètres mais avant d'y arriver on a le droit de faire quelques pauses histoire de se dégourdir les pattes et de boire du mate de coca qui est une décoction de feuille de coca dont les alcaloïdes auraient des vertus décontractantes, apaisantes voire hallucinogènes (c'est d'ailleurs à partir de ces feuilles qu'on extraît la cocaïne si je ne m'abuse...).
Déjà la nature change puisqu'on est au coeur des Andes péruviennes, des troupeaux de lamas et de vigognes paissent dans des déserts rocailleux aux formes étranges. Des petits habitants souvent très pauvres viennent vendre quelques menus bricoles aux passager du bus que nous sommes. Chose étrange, à cette altitude, le manque d'oxygène donne une teinte violacée à la peau de ces enfants qui n'ont pas franchement l'air de respirer la santé.





Et l'altitude augmentant, ma pauvre tête commence à ressentir les effets du manque d'oxygène. J'ai l'impression d'avoir la tête dans un étau ! On descend encore une fois boire un mate au sommet à 4350m et là je ne commande plus grand chose, je bois et c'est tout. de toute façon, le moindre effort est pénible. On est essoufflé rien qu'en marchant, la poitrine a du mal à se soulever, le souffle est court, prendre une photo est un supplice mais il faut le faire pour le souvenir. Remonter dans le bus équivaut à courir un 100 mètres à fond la caisse et on se laisse choir sur son fauteuil pour reprendre son souffle avec toujours la tête comme une pastèque...
Mais nous voilà bientôt arrivé à Chivay, le plus grand village des environs, c'est dire ! On a quelques minutes pour se reposer avant d'aller visiter quelques grottes dans les montagnes environnantes. On est déjà beaucoup plus bas mais la tête est encore bien lourde du voyage, les jambes un peu coupées mais c'est pas grave. Je suis les quelques courageux qui partent pour cette expédition et après une petite grimpette d'une heure on verra quelques tombes dont dégueulent quelques ossements qui traînent parterre. La fin de la journée nous permettra de prendre un bain bouillant dans des piscines remplies d'eau souffrée provenant de quelque volcan des environs. Enfin, un dîner commun avec spectacle achèvera cette journée, toujours avec le crâne défoncé mais pour le soigner je boirai quelques verres de pisco sour.
Le lendemain, une petite visite du fameux canyon profond de 3400 mètres, gigantesque, avec notamment un mirador pour admirer le vol majestueux des plus grands oiseaux du monde : les condors.

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 23:24

Encore un bon plan d'Yves qui me confie aux bons soins d'une de ses amies péruvienne aréquipénienne : Giuliana. Le top c'est qu'elle parle français mais comme je commence à m'habituer à l'espagnol ça me gêne un peu.
Une petite pension de famille sympathique que celle de Giuliana avec sa maman qui prépare de bons petits plats pendant que Giuliana essaye aussi de faire de son mieux pour organiser mon séjour dans sa région avec la ville d'Arequipa à visiter mais aussi le canyon de Colca qui étend des mensurations à faire palir The Great Canyon de l'Ouest américain ! Elle se charge même de m'organiser toute la suite de mon séjour péruvien, des montagnes de Cusco à la jungle amazonienne en passant par les bords du Titicaca et contacte ses amis de ces différentes régions, réserve les bus, avions, pensions, taxis et tout le bataclan !!! Une agence de voyage à elle tout seule !!! Muchas gracias Giuliana...
Mais en attendant nous allons visiter Arequipa et ce n'est pas une mince affaire puisque cette ville, la deuxième en terme de grandeur est riche en monuments religieux. Julien vous dirait qu'elle est sise à 1000 km au sud de Lima et culmine à plus de 2300 mètres d'altitude (serait-ce pour ça que je manque de souffle ou est ce la beauté de cette ville ?). Elle est entourée de montagnes dont le Misti qui la domine de ses 5822 mètres.
Sous un soleil de plomb, nous voici partis visitant un max d'églises et de chapelles, la cathédrale d'Arequipa et surtout le couvent de Santa Catalina qui est certainement un des plus beaux que j'aurai vu de tous mes voyages à n'en pas douter !!! Immense, un véritable labyrinthe, haut en couleur, une richesse extrême en termes d'architecture (et dieu sait que j'y connais un rayon en architecture et que je ne suis pas là en train de blasphémer...). Une visite intensive et surtout un gain de temps et d'argent avec encore et toujours Giuliana qui coach cette visite guidée d'une main de maître et surtout de quelqu'un qui connaît et aime sa région. C'est beau, tout simplement !!! Elle ne m'épargnera pas non plus le restaurant et les spécialités aréquipéniennes dont des boulettes de je ne sais plus quoi pimentées et qui déchiraient leur race !!! Je ne me rappelle plus le nom mais j'en garde tout de même un bon souvenir et salive rien qu'à penser à ces piments farcis qui nécessitaient quelques litres de la bière locale, Arequipena, pour éteindre le feu qui se déclare sur la langue et le palais...

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 22:09

Après 5 jours passés à Lima à m'acclimater à l'atmosphère latino-américaine, me voici seul sur les chemins et dans les bus direction Nazca. En 5 jours j'ai fais d'énormes progrès en espagnol... Je sais déjà dire bonjour, au revoir, merci et comment ça va ? L'indispensable pour débuter et finir une conversation mais entre le début et la fin ça se fera avec les mains. Et l'anglais me direz-vous ? Ici on parle espagnol, je ne suis pas un gringo alors je ne vais pas parler rosebeef moi et de toute façon si je veux apprendre l'ibère je n'ai pas le choix !!!
Je m'attendais à des bus pourris au Pérou eh bien non, des bus d'une modernité et d'une classe terribles, pas de poules ni de sacs sur les genoux. A la sortie de Lima, c'est le désert. On va suivre la côte vers le sud et traverser des régions mises à mal il y a moins de 2 semaines par une tremblement de terre qui aura fait plusieurs centaines de morts. Les maisons sont à terre, les routes sont fermées, des ponts sont un terre, ... C'est tout un périple pour arriver à destination, surtout aux alentours de Pisco, où une église s'est effondrée sur quelques dizaines de fidèles venus prier. Ils auraient peut être dus rester à la maison ce jour là...

Arrivé à Nazca, je me cherche un hôtel, pas loin de la place principale de la ville. Sur la place en fait et c'est sympa sauf qu'n ce moment ce sont les fêtes de la ville alors la musique bat son plein jusqu'à pas d'heure mais il y a pas mal de spectacles et d'animation dans les rues de cette petite ville qui attire les touristes par ces fameuses lignes de la civilisation Nasca.
Mais que sont ces fameuses lignes ? Il s'agit de géoglyphes tracés sur le sol du désert par la civilisation Nasca, une civilisation pré-incaïque qui aurait dessinée ces formes entre -300 et 800 après JC. Ces lignes font parfois plusieurs kilomètres de long et sont par conséquent seulement visibles du ciel. C'est donc d'avion qu'on prend ces photos de singes, chiens, hommes, condors, colibris, araignées et autres. Un petit coucou à 4 places et c'est partit pour observer ces chefs-d'oeuvres classés au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. A quoi servait ces lignes ? Schéma des constellations ? Théories sur les lignes sismiques voires dessins destinés aux extra-terrestres ? Nul le sait vraiment.
Et que dire encore du cimetière de Chauchilla situé dans la région de Nazca, toujours dans le désert, immortel désert qui préserve du temps tous ces vestiges. Ici ce sont de nombreuses tombes qui ont été exhumées et dans lesquelles ont été retrouvés quelques dizaines de momies très bien conservées, aux cheveux encore tout propres du Pantène Pro-V de l'époque puisque ces chamanes avaient de belles et longues perruques à faire frémir un rastafaraï !!!

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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 21:18

Buenos dias, c'est à peu près tout ce que je connais de la langue espagnole... J'ai eu la bonne idée de faire de l'allemand au collège-lycée ! Ca va beaucoup me servir pendant mes voyages tout ça !!! Me voilà de nouveau sur les routes après 10 mois passés en Bretagne. 10 mois bien occupés puisque j'y ai terminé mon internat par un stage chez le praticien pendant lequel j'ai préparé puis présenté ma thèse, le diplôme de médecine tropicale et des voyageurs et mes débuts comme médecin remplaçant dans la région lorientaise. Un bon été breton bien chaud et sec pendant lequel j'aurai profité à fond du Festival Interceltique et de ma belle région !!! Mais mon billet de retour en Polynésie m'attend depuis novembre dernier, ce fameux billet Tour du Monde qui me ramènera à Tahiti via le Pérou, le Chili et l'Île de Pâques. Il me reste un peu plus d'un mois et demi pour rentrer et en profiter en ces contrées hispanophones.
Et pour commencer ce périple, après une bonne nuit passée comme un pouilleux sur les bancs de Roissy CDG me voilà dans l'avion direction Lima et là je m'aperçois que c'est pas gagné pour parler espagnol... Je m'essaye pourtant dès l'installation sur le siège qui m'a été attribué : es posible tener agua por favor ? J'ai bien eu mon verre d'eau, elle a compris et m'a servi avec le sourire. Moi je vais perdre rapidement le mien en m'apercevant que j'arrive à Lima avec un jour d'avance. Pas très grâve sauf que des gens que je ne connais pas, des copains de copains doivent venir me chercher à l'aéroport. Un petit mail lors de l'escale à Madrid en espérant qu'ils le reçoivent à temps...

Après quelques heures de vol, me voici arrivé à Lima et, SURPRISE, 2 personnes absolument inconnues me hèlent, l'un en français, l'autre en espagnol. Yves, un Français qui vit à Lima et Natalia, une Liménienne également. J'opterai pour la faciliter et choisirai d'aller chez Yves, accompagné de Natalia qui se charge de me faire la conversation malgré que je ne comprenne pas un traître mot. J'ai beau lui dire de parler plus lentement, elle continue à baver et baver et elle me saoûle très rapidement !!! Heureusement qu'Yves est là et c'est donc chez lui que je vais passer ces premiers jours sur les terres incas et apprendre des rudiments d'espagnol.
Quelques jours à Lima où je profite pour visiter la ville, de jour c'est craignos, de nuit ça craint du boudin. Un vrai sentiment d'insécurité maintenu par le fait que je ne comprends strictement rien à la langue. A cette époque, il fait sec, chaud et gris. On ne voit quasiment jamais le soleil ni un coin de ciel bleu. Toujours une chappe nuageuse et de pollution pendant plusieurs mois. La ville est poussiéreuse, grise, bruyante, ... Des taxis, officiels et officieux, officient et certains attendent de trouver un pigeon de touriste à aller plumer dans les sales quartiers de la ville. Et que dire pour expliquer, même au chauffeur de taxi le plus compréhensif, comment se rendre chez Yves, dans ces rues qui se ressemblent toutes et se croisent à angle droit comme un damier. Facile de se repérer ? Que nenni, c'est la merde oui !!! Donc quelques musées et places à visiter le jour, quelques quartier sympas à voir de nuit et voilà.















Le coin le plus sympa à voir était finalement le port de Lima, Callao, que j'ai visité avec Yves et où on s'est fait une petite dégustation de fruits de mer et de ceviche, un plat de poissons et fruits de mer crus marinés au citron et aux piments qui me donnent l'eau à la bouche rien qu'en y pensant. Merci donc Yves de m'avoir reçu et fait visiter Lima et Callao, de m'avoir fait connaître quelques spécialités culinaires péruviennes et de m'avoir organisé le début de mon parcours ici !



 

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