Tout ceci se passe en Bolivie dans les environs de La Paz, sur la route réputée être la plus dangereuse du monde et dénommée à juste titre la carretera de la muerte ou route de la mort. Mais tout ceci était vrai avant que les autorités locales construisent un itinéraire bis cimenté, réduisant la dangerosité de ladite route. Ainsi, "seulement" 48 personnes cette année (on est fin mars) y ont trouvé la mort. Cette route relie Cumbre (4800m d'altitude) à Cotapata (1200m) et qu'elle est empruntée essentiellement par des camions, à peine en meilleur état que la route. Certains endroits de l'ancienne voie, toujours usitée par quelques téméraires, ne laisse pas la place à deux véhicules à la fois. Départ dans les montagnes au dessus des nuages pour arriver au bout de 90km au début de la jungle. De bons bicycles comme dirait mon pote québécouâ avec une fourche hydrolique de 15 (en vrai) et des freins hydroliques de je ne sais pas combien. La première partie cimentée ne pose pas de problème et on peut se lacher à fond les ballons jusqu'à la bifurcation entre la nouvelle route (cimentée) et l'ancienne (toute en terre et caillasses). C'est là que les choses sérieuses commencent puisque la route longe des précipices et que, bien sur, il n'y a pas de rambarde de sécurité (ce serait trop simple). Tout en descente encore avec quelques pièges semés sur la route comme les gros cailloux tombés de la montagne, les rivières à traverser sans poser le pied à terre, passage sous des cascades...
Ah oui, le con sur la photo qu'est pas loin de foutre son vélo dans le trou c'est moi bien évidemment !
Un vrai régal et sans chute sauf un Néo-Zélandais qui s'est pété la gueule en voulant faire un dérapage devant les gonzesses : ben ouais quand on roule à gauche on confond sa droite et sa gauche et sur un vélo, la main gauche elle appuie sur le frein avant !!! Le final est également top puisqu'on arrive dans une auberge-restaurant avec une énorme piscine donnant sur les montagnes et un buffet de bouffe à volonté !!! Et bien entendu, il a fallu compenser les pertes hydriques au jus de houblon...
26 mars 2008
